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Ma maison, ma pension

La brique que le Belge a dans le ventre peut-elle constituer sa planche de salut une fois arrivé à l'âge de la retraite ? Tout porte à le croire, mais à quelles conditions ? Confronté au vieillissement de la population, notre gouvernement insiste pour que chacun prévoie un troisième pilier de pension, à côté de la pension légale et des éventuelles assurances-groupes souscrites par l'employeur. Être propriétaire de son logement constitue sans aucun doute un quatrième pilier bien utile pour conserver un niveau de vie décent. Mais pour que ce dernier pilier puisse remplir toute sa fonction, il faut veiller à le mettre en place au bon moment et, plus encore, à en assurer la bonne maintenance. Être ou devenir propriétaire est une chose, éviter que cette propriété ne ressemble plus à un boulet qu'à une planche de salut en est une autre. En effet, une maison construite ou rénovée lorsque son propriétaire avait trente ou quarante ans, méritera le plus souvent de nouveaux investissements une fois que ce dernier aura atteint l'âge de la retraite. Et que dire des maisons qui engouffrent mensuellement plusieurs centaines d'euros rien qu'en énergie ?

Bien préparer sa pension, c'est donc aussi veiller à ce que son logement soit en ordre pour affronter cette période de vache (plus) maigre. Les taux hypothécaires étant aujourd'hui à prix plancher, c'est le moment opportun pour réaliser quelques investissements. De plus, investir dans l'immobilier via un emprunt hypothécaire remboursé sur dix ans ou plus procure encore un avantage fiscal en Wallonie et en Flandre. En investissant intelligemment autour de la cinquantaine, on s'assure d'avoir remboursé son emprunt avant l'âge de la retraite et on se prépare des "vieux jours" financièrement plus doux.

Mais dans quoi investir ? Un, dans l'énergie. Un toit neuf bien isolé, un système de chauffage performant, des fenêtres étanches à l'air... sont autant d'opportunités pour les "cinquante plus" de prévenir les mauvaises surprises au moment de la retraite et de diminuer le poids de la facture énergétique dans le budget du ménage. Deux, dans l'aménagement du logement. Peut-être n'avez-vous plus besoin d'autant d'espace pour vivre et pouvez-vous subdiviser la maison en deux parties. Le nouveau logement ainsi créé offre un double avantage : il diminue vos charges personnelles et garantit un revenu locatif mensuel. Trois, dans l'accessibilité. Améliorer son confort de vie en augmentant les facilités d'accès, d'usage et d'entretien de la maison, c'est éviter d'être un jour confronté à une situation délicate quand votre mobilité ne sera plus au rendez-vous. Effectuer tous ces travaux lorsque l'heure de la retraite aura sonné, c'est prendre le risque de dilapider rapidement les économies engrangées tout au long de votre vie active. Autant y penser maintenant !


Source : http://jevaisconstruire.levif.be/construire-renovation/actualite/ma-maison-ma-pension/article-opinion-611901.html?utm_source=immovlan.be&utm_medium=crosspromo&utm_campaign=artikelshare